Avec les élections sénatoriales du 24 septembre dernier, c’est une séquence électorale longue et dense qui s’achève. Si l’heure est au bilan, il n’en faut pas moins penser l’avenir.
Notre formation politique est sortie affaiblie des élections législatives. Cet échec qui était attendu ne doit pas faire oublier qu’il y a toujours de très nombreux élus locaux écologistes, municipaux, départementaux et régionaux. Ce sont ces élus qui sont en première ligne pour mettre en œuvre des politiques publiques respectueuses de l’environnement et des générations futures.
La population n’est pas indifférente au projet que nous portons : plus de 770 000 électeurs ont voté pour des candidats d’Europe Écologie Les Verts malgré un contexte politique qui appelait au « vote utile ».
En Auvergne ce sont 16555 électeurs qui ont approuvé le projet d’Europe Écologie Les Verts. Et aux élections sénatoriales, dans le Puy de Dôme, une quarantaine de grands électeurs non EELV a voté pour la liste menée par Odile Vignal.
Alors que le gouvernement d’Emmanuel Macron est en contradiction permanente entre des annonces de mesures écologistes par un Nicolas Hulot sincère mais bien seul, et une soumission aux lobbys agricoles et industriels, les écologistes ont plus que jamais leur place dans le paysage politique.
Pour l’écologie politique, un cycle vient de s’achever, un nouveau est à lancer. C’est le sens de la motion adoptée par le Conseil Fédéral de septembre. Nous avons, chacun à son niveau, un rôle à jouer pour faire vivre le débat, faire des propositions pour refonder l’écologie politique et tisser les liens nécessaires avec tous les acteurs de l’écologie.
Le 14 octobre prochain, je vous donne rendez-vous pour commencer cette réflexion, au cours d’une rencontre conviviale, à Sauxillanges.
Anne BABIAN-LHERMET, secrétaire régionale